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Augmenter son chiffre d'affaires, une solution miracle ?

L'équipe AANL • oct. 14, 2019

« Il n’y a pas de problème qu’une augmentation de Chiffre d’Affaires ne saurait résoudre »


Vous avez certainement déjà entendu cette affirmation. Elle justifie souvent une course effrénée au Chiffre d’Affaires (CA) que s’impose de nombreuses entreprises. Des objectifs extrêmement ambitieux si ce n’est irréalistes peuvent être imposés aux équipes et tous les moyens deviennent bons pour obtenir des contrats.

Mais est-ce bien vrai ?

Certes, on peut comprendre comment l’augmentation de CA peut apparaitre comme une nécessité pour une entreprise, mais on se rendra également compte qu’elle peut aussi être un piège et que ce qui importe finalement est la richesse créée par l’entreprise.

De la nécessité d’augmenter son CA

De nombreuses entreprises qui ont des charges importantes au regard de leur activité et qui ont du mal à y faire face ont tendance à se tourner vers leur département ou fonction commercial(e) pour résoudre ce problème.

La première question que se posent les entreprises qui ne génèrent pas de richesse ou qui en génèrent insuffisamment est celle de leurs revenus. Et la réponse généralement donnée est qu’il faut vendre plus.

Mathématiquement, si j’ai des charges de 1 million et que mes revenus sont de 600 mille, j’estime que mes revenus doivent être de plus d’1 million pour que je puisse espérer couvrir mes charges et faire des bénéfices. Pour atteindre mon seuil de rentabilité, mes revenus doivent augmenter d’au moins 400 mille.

Si je souhaite réaliser un investissement pour mon entreprise et qu’actuellement je pense que je n’en ai pas les moyens, une augmentation de mes revenus devrait me permettre de générer les fonds dont j’ai besoin sur un horizon défini.

Supposons que mes commerciaux demandent à avoir une formation en techniques de vente mais que j’estime n’avoir ni l’argent, ni le temps pour le leur permettre. S’ils veulent des formations, ils doivent vendre plus… Et pourtant Dieu seul sait que pour que ce soient de bons vendeurs, il faut qu’ils soient suffisamment formés.

L’augmentation de mon CA apparait donc comme la réponse toute trouvée aux problèmes que je peux rencontrer.

Il faut les moyens de sa politique… mais aussi la politique de ses moyens.

Si je souhaite augmenter mon CA — ce qui dans l’absolu est une bonne chose car toute entreprise a vocation à grandir, du moins dans la première phase de sa vie — je dois d’abord me demander si mes objectifs de croissance sont réalistes. Puis-je réellement envisager de passer du point A où je suis aujourd’hui, au point B où je souhaite aller demain, avec les moyens que j’ai et dans les délais que je me fixe ?

Si je donne des objectifs irréalistes à mon équipe, je ne peux pas m’attendre à les voir se réaliser. Je dois donc me demander si les individus de mon équipe (fonctions commerciale, production et support) ont la capacité de réaliser ce que je leur demande :

  • Ont-ils la formation nécessaire
  • Ont-ils les ressources matériels / outils nécessaires
  • Ont-ils le temps nécessaire
  • Ont-ils la motivation et la forme physique nécessaire
  • Mon équipe est-elle bien dimensionnée
Si mon analyse me permet de déterminer que j’ai la capacité de réaliser ces objectifs sans fondamentalement changer ma structure actuelle, ou si cela reste possible en nécessitant des ajustements de ma part, je dois pouvoir savoir à quel coût :
  • Dois-je redimensionner mon équipe
  • Dois-je investir plus et alourdir ma structure financière
  • Ma stratégie marketing et commerciale a-t-elle un coût trop élevé
Je mettrai particulièrement en relief le cas des entreprises qui veulent avoir des contrats à tout prix. Il faut qu’elles se posent la question de savoir à quel moment cela ne fait plus sens d’accepter un client car elles courent un double risque en matière de réputation et de rentabilité. Sur ce dernier point, en tant que dirigeant d’entreprise, je peux parfois faire des paris sur le long terme. J’accepte de perdre de l’argent sur un contrat pour entrer sur un marché ou pour entretenir une relation partenariale existante. C’est une action ponctuelle qui fait office d’investissement et dont je me dois d’évaluer les risques. Mais accepter de perdre de l’argent ou de ne pas en gagner de manière systématique pose un problème structurel à mon entreprise.

Je ne peux pas me permettre de ne pas créer la richesse que je suis censée redistribuer pour permettre la viabilité de mon entreprise et de ma relation avec ceux qui y contribuent.

Si on revient à mon analyse globale, je dois m’assurer de ne pas perdre en essayant de gagner.

Ce qui compte finalement, ce n’est pas le CA que je génère, mais la richesse que je crée.

Il faut donc que je m’assure de parvenir à un équilibre entre mon niveau de charge et mon niveau de revenu afin de créer le niveau de richesse que je souhaite pour l’entreprise. Seule la richesse créée peut être réinvestie au service de l’entreprise et de ses partie-prenantes.

Dans l’exemple précédent où mon entreprise perd 400 mille et où je veux augmenter mes revenus pour y pallier, si j’augmente mes revenus de 400 mille et que mes coûts augmentent de 300 mille, je perds finalement 300 mille au lieu de 400 mille. C’est un moindre mal, mais cela ne résout pas mon problème.

Il peut même arriver sans que je m’en rende compte, que je dépense 500 mille pour générer 400 mille parce que je n’ai pas une maîtrise suffisante de mes coûts. Dans ce cas précis, j’aggrave ma situation et il aurait mieux valu que je ne génère pas ces revenus supplémentaires.

Finalement une question importante qui se pose pour que je puisse créer de la richesse est celle de la maîtrise et de l’optimisation de mes coûts. Suis-je sûr(e) qu’aujourd’hui, tous mes efforts sont justifiés. Je dois me poser la question de savoir si l’intégralité des coûts que je supporte méritent d’être dépensée. Est-ce que je n’ai pas la possibilité d’optimiser ma structure financière pour m’assurer de créer un maximum de valeur au regard de mon niveau d’activité.

Lorsqu’on parle d’optimisation, beaucoup de gens pensent à des licenciements mais ce volet ne doit être abordé qu’en dernier ressort. Observer, analyser mon entreprise et mettre en place des règles de bonne gestion est la première chose à faire. Il faut pouvoir comprendre la nature des différents coûts et leurs leviers pour pouvoir éliminer les coûts inutiles. Si mon activité ne justifie pas l’utilisation de certains coûts mais que je suis obligé de les supporter pour une raison ou pour une autre, je peux réallouer mes charges pour éviter de subir des pertes inutiles.

Si j’occupe les locaux et que je n’ai pas besoin de toutes les pièces à l’heure actuelle, je peux mettre à la disposition d’autres une partie de ces locaux et générer des revenus qui permettront de compenser les charges additionnelles que je supporte au regard de mon activité.

Je peux mutualiser certains de mes coûts avec d’autres acteurs qui partagent les mêmes intérêts que moi. Si un modèle approprié est développé, même les ressources humaines peuvent pour partie être affectées à des missions externes ou être partagées par plusieurs acteurs.

De nombreuses entreprise, j’en suis certaines peuvent résoudre des problèmes qui leur semblent insurmontables en regardant dans un miroir pour identifier leurs zones d’inefficiences afin de faire un travail qui leur permettra d’assainir leur base.

En synthèse, certes, il me faut générer des revenus pour créer de la richesse et réaliser mes objectifs, mais cela est très insuffisant pour que je sois certain(e) d’y parvenir. Une gestion saine de mes coûts sera le premier facteur déterminant de mon potentiel à créer de la richesse. On aura beau verser de l’eau dans un tonneau percé, il ne se remplira pas…

La même logique peut être appliquée à la gestion des finances personnelles.
par L'équipe AANL 23 déc., 2022
Les piliers fondamentaux d'un management efficace peuvent être résumés en deux mots : CONTRÔLE ET AUTORITÉ. Ne pas sécuriser ces deux prérequis comme fondement de votre plate-forme de leadership vous laissera impuissant face à l'atteinte vos objectifs, constamment frustré et incapable d'influencer l'état d'esprit de ceux que vous menez. (…) Avoir le contrôle équivaut à avoir la capacité de susciter la coopération de ceux que vous menez. Et quand vos mots portent l'autorité, vos directives ont la validité nécessaire pour obtenir des résultats. (…) Alors qu'est-ce que l'autorité ? (…) L'autorité délègue, et reste dans l'air, même lorsque vous n'êtes pas là. Il n’y a pas d'atmosphère du type « quand le chat n'est pas là, les souris dansent ». L'autorité est illustrée par la capacité du Top Manager à inspirer l'équipe. L'habileté innée à obtenir une coopération volontaire est l'un des attributs les plus importants du Top Manager. Extrait de l’Ouvrage « Le Top Manager » écrit par Madou Sylla et traduit par Adolé Akpabie Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/LeTopManager/ Pour en savoir plus sur l'auteur : http://madousylla.com/ Pour acheter le livre sur Amazon : bit.ly/LeTopManager1 Pour acheter le livre à Dakar : L'Harmattan Sénégal, Réseau 4 Vents Mermoz, Mona Lisa Ngor, Point Presse Score Sahm
par L'équipe AANL 02 déc., 2022
Une vision bien définie peut fortement inciter les employés à travailler plus dur. Une vision typique peindra une image de l’avenir très certainement meilleure que ce qui existe. Les gens aiment travailler dur pour quelque chose lorsqu’ils sont convaincus de son potentiel. Une vision est aussi un organisme vivant qui respire et peut être mis à jour et modifié à mesure que les facteurs internes et externes évoluent. Elle est dynamique. Elle peut se développer et changer avec votre entreprise... mais elle doit toujours être élaborée avec une image claire du résultat souhaité. C'est là que beaucoup de visions d'entreprise sont déficientes, car elles sont rédigées sans évaluation honnête de la direction que prend l'entreprise. Elles ont juste une fonction symbolique et ont comme objectif d’être accrocher au mur pour les clients les voient afin de donner une image chic à l’entreprise. Encore une fois, soulignons que le but de la vision est de donner une orientation à l'entreprise elle-même et non d'être montrée. Ce dernier point est secondaire. Soyez donc honnête, réfléchi et réaliste dans votre création de la vision et impliquez les parties prenantes les plus importantes de la vision... les employés. Ils seront en mesure de vous donner une contribution extrêmement précieuse dans cette tâche. Extrait de l’Ouvrage « Le Top Manager » écrit par Madou Sylla et traduit par Adolé Akpabie Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/LeTopManager/ Pour en savoir plus sur l'auteur : http://madousylla.com/ Pour acheter le livre sur Amazon : bit.ly/LeTopManager1 Pour acheter le livre à Dakar : L'Harmattan Sénégal, Réseau 4 Vents Mermoz, Mona Lisa Ngor, Point Presse Score Sahm
par L'équipe AANL 18 nov., 2022
En plus d'un plan, vous aurez besoin d'une carte. Vous devez connaître le chemin le plus court entre vous et votre destination. Vous aurez également besoin d'une boussole, car vous ne savez peut-être pas dans quelle direction vous devez vous orienter avant de commencer à marcher. La Direction représente les itinéraires spécifiques à parcourir pour atteindre la Vision. La stratégie de Direction doit être claire, réalisable et systématiquement ajustée au fur et à mesure que les situations et les événements évoluent avec le temps. Tout comme les atlas de route ont finalement évolué en GPS sur votre Smartphone, votre stratégie de Direction doit évoluer aussi. Extrait de l’Ouvrage « Le Top Manager » écrit par Madou Sylla et traduit par Adolé Akpabie Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/LeTopManager/ Pour en savoir plus sur l'auteur : http://madousylla.com/ Pour acheter le livre sur Amazon : bit.ly/LeTopManager1 Pour acheter le livre à Dakar : L'Harmattan Sénégal, Réseau 4 Vents Mermoz, Mona Lisa Ngor, Point Presse Score Sahm
par websitebuilder 17 nov., 2022
Les II (Inconnus – Inconnus) sont les coûts inattendus qui se présenteront à une organisation au cours d'une année donnée. Ces coûts extraordinaires incluent habituellement des déchainements de la nature, comme des tremblements de terre, des ouragans, des inondations, des tornades, etc. Ils peuvent aussi consister en des contingences imprévues comme des procès, des émeutes, des vandalismes, etc. La plupart des entreprises ne budgétisent pas les II parce qu'il est difficile de factoriser quelque chose que personne ne peut prédire dans le présent. Cependant, s’ils se produisent, l'organisation disposera-t-elle des fonds nécessaires pour supporter leurs coûts ? Il n'existe pas de formule réelle et universelle pour calculer les II. Les quelques dirigeants qui donnent la priorité à cet élément de ligne budgétaire ont des approches qui diffèrent considérablement quand il s'agit de processus et de formules. D'un point de vue stratégique, nous proposerons la fixation des II à 10% du volume des ventes de l'année précédente. Extrait de l’Ouvrage « Le Top Manager » écrit par Madou Sylla et traduit par Adolé Akpabie Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/LeTopManager/ Pour en savoir plus sur l'auteur : http://madousylla.com/ Pour acheter le livre sur Amazon : bit.ly/LeTopManager1 Pour acheter le livre à Dakar : L'Harmattan Sénégal, Réseau 4 Vents Mermoz, Mona Lisa Ngor, Point Presse Score Sahm
par L'équipe AANL 15 nov., 2022
J’ai besoin de plus de temps Quand les journées ne semblent pas avoir assez d’heures On n’a pas le temps de tout faire et ça devient une source de stress As-tu déjà eu la sensation d’être dans une course effrénée qui ne s’arrête jamais et que quoi que tu fasses, tu n’as jamais assez de temps ? Je suis certaine que tu as répondu « Oui ». En tout cas, je suis sûre que c’est le cas pour beaucoup d’entre nous, et personnellement, ça m’arrive parfois aussi. Le fait est qu’on se dit qu’ on n’a pas le temps de tout faire et que ça devient une source de stress . Au boulot, quelle que soit la vitesse à laquelle on avance, quelles que soient les heures supplémentaires qu’on s’impose, il y en a toujours plus. En effet, le travail ne finit jamais et il faut bien en avoir conscience , sous peine de se flageller à longueur de journée et de ne pas en dormir la nuit. Crois-moi, je sais de quoi je parle. En tant que salariée, voire en tant que stagiaire, il y a plus d’une dizaine d’année, j’ai été dans des systèmes où la norme était de travailler de manière régulière au-delà de 20h , parfois jusqu’à 22h, minuit ou même 2h du matin, en bon petit soldat, sans pour autant récupérer le temps de repos nécessaire par la suite. Ce n’est pas normal ! J’en avais déjà conscience bien avant de me lancer dans une carrière dans le conseil avec quelque questionnement sur ce choix parce que bien que mon intérêt pour ce métier soit avéré, l’idée de travailler un minimum de 60h par semaine (c’est ce qu’on nous disait en entretien) ne m’enchantait guère. J’aimais avoir le temps de me reposer, de flâner, de faire des choses en dehors du travail. À ma grande surprise, en discutant avec un certain nombre de camarades de promo, faisant le même choix, je n’étais pas la seule. Nous avons pourtant choisi de nous aliéner, du moins pendant un temps. Je ne suis pas un robot, je ne suis pas une machine Je me rappelle encore qu’en revenant à Dakar en 2014 dans l’entreprise où j’avais fait mon stage, lors de ma négociation de contrat, je précisais bien, qu’ en dépit de mon professionnalisme, je n’avais nullement l’intention de sacrifier mes soirées et mes weekends. Et lorsque j’entendais mon DG dire à des clients ou des partenaires « Adolé c’est une pro, je peux lui confier n’importe quoi, ça sera fait ; elle travaille beaucoup », je sentais une crispation en moi. C’était un compliment, sans en être un. C’est plutôt une attente déguisée en compliment, une incitation à adopter un comportement. Une voix en moi criait « Je ne suis pas un robot, je ne suis pas une machine ». Il m’en a fallu du courage pour être au clair sur ce que je ne voulais plus et poser mes limites. Je n’étais certes pas celle qui partait en premier du bureau (je n’avais pas de meeting politique ou de séance de sport en plein milieu de l’après-midi 😉), mais j ’ai appris à dire « Non » aux délais irréalistes, « Non » à plus que ce que j’avais humainement la capacité de gérer , tout cela, planning à l’appui. Si tu veux apprendre à dire « Non », inscris-toi ici Tant que tu gères effectivement les priorités et que les attentes mais aussi les engagements sont clairs, c’est le plus important Alors, oui, il y avait toujours de tâches ad hoc à gérer, des demandes urgentes de la direction. Dans ce cas, la question qui se posait était celle de l’arbitrage entre ce qui était prévu et les nouvelles activités . Décision que j’évitais bien entendu de prendre toute seule, sous peine d’essuyer les pots cassés. Il est primordial lorsqu’un manager prends une décision qui impacte le planning et les objectifs de départ, qu’il soit conscient des conséquences de ces changements et qu’il les assume. Mais pour cela, c’est notre rôle de le sensibiliser. Autrement, nous courrons le risque soit de nous retrouver en situation de faute, soit de nous retrouver surmené.e.s et parfois les deux … Oui, il arrivait qu’il y ait des urgences sur un projet et qu’il faille s’adapter et faire preuve de flexibilité pour la réussite du projet. J’étais au rendez-vous. Par contre, avec mon manager, on avait convenu de faire un suivi de ce type de situation et d’en tenir compte, notamment en termes de temps récupérable. Les situations d’urgence, les situations où il faut donner un peu plus de sa personne, ça arrive. Par contre, s i c’est ça la norme dans une entreprise, il y’a un problème . Si c’est ça ton quotidien en tant que personne, il y’a un problème. C’est pour cela qu’il faut être très clair sur : Ce qui est possible Les délais dans lesquels c’est possible Quelles sont les priorités Tant que tu gères effectivement les priorités et que les attentes mais aussi les engagements sont clairs, c’est le plus important . Surtout n’oublie pas de communiquer et de donner de la visibilité de façon régulière. Savoir ce qui se passe permet de corriger ce qui nécessite de l’être aujourd’hui et demain. Si tu veux être maître.sse de ton temps, inscris-toi ici C’est important que tu saches où se trouvent tes priorités J e me rappelle encore lorsque je suis passée d’un agenda dans lequel il y avait une multitude de tâches avec des créneaux parfois très courts dans mes journées à un agenda avec de gros blocs d’activité et un peu plus d’air. Mon N+1 de l’époque m’a fait la remarque suivante : « Avant quand je voyais ton agenda, ça me faisait peur. Maintenant, c’est un peu plus humain ». Effectivement mon attention était partout, mon focus était éparpillé. Mes priorités n’étaient pas assez claires et c’était épuisant, pour mon cerveau comme pour mon corps. Tout ça pour te dire que c’est important que tu saches où se trouvent tes priorités et que tu consacres l’essentiel de ton temps à ces priorités. C’est aussi valable lorsqu’il s’agit de gérer ta vie personnelle. Il y’a toujours plus de choses à faire, mais la question que tu dois te poser, c’est qu’est ce qui est vraiment important pour toi et une fois que tu as ta réponse, ce sont à ces choses que tu dois consacrer ton temps. Oui, il y aura du chaos ; oui certaines choses ne seront pas faites. Non, tout ne sera pas parfait. Et c’est OK . L’idée ici c’est de lâcher prise par rapport à notre besoin de tout maîtriser, de tout gérer et d’être au top. C’est impossible pour toute personne qui tient à sa santé physique et mentale. L’important, c’est de se focaliser sur ce qui est vraiment prioritaire et choisir, c’est renoncer (ça fait peur à beaucoup d’entre nous mais c’est nécessaire). Pour cela, il faut avoir pris le temps de réfléchir à ce qui compte réellement pour nous. Si tu te sens pressé.e par le temps et que tu te dis que tu n’as pas le temps de mener cette réflexion, je t’invite à nouveau à revoir tes priorités ! Qu’est ce qui est plus important, continuer à courir sans vraiment savoir où tu vas et ne pas suffisamment maîtriser ta cadence pour te donner les moyens d’arriver à bon port ou prendre le temps de t’arrêter pour t’assurer d’avancer dans la bonne direction et vérifier que ton équipement et ta cadence sont adaptés ? Avoir davantage d’air Si tu es déjà au clair sur tes priorités, c’est super. Maintenant, si ton planning est serré, tu ne risques pas de t’en sortir non plus . C’est important que tu acceptes de laisser quelques plages libres pour prévoir des évènements comme : Les débordements de certaines activités (nous avons tendance à sous-estimer le temps nécessaire) Les demandes imprévues de ton manager (si tu en as un) ou celles des personnes qui partagent ta vie Des rendez-vous non planifiés Tu as donc de la place pour l’imprévu et cela t’aide à te sentir moins prisonnier.e de ton planning et à avoir davantage d’air . Sans blague, tu auras moins souvent l’impression de suffoquer . Planifier tes pauses peut également te permettre de préserver ces moments dont tu as besoin pour recharger tes batteries. Tu disposes de tout le temps du monde , à toi de savoir t’en servir à bon escient. Pour cela, il est important que tu apprennes à gérer ton focus et ton énergie , car ces deux facteurs déterminent ton succès et sont significativement plus critiques. Si tu veux apprendre à gérer ton focus et ton énergie, inscris-toi i ci
par L'équipe AANL 11 nov., 2022
Il arrive souvent que les managers peu qualifiés identifient des problèmes au sein de leur personnel, mais qu’ils se sentent impuissants pour y apporter des solutions. Que devrais-je faire pour améliorer le moral ? Comment puis-je amener les gens à prendre leur travail au sérieux ? Comment puis-je éviter les conséquences contre-productives de la politique de bureau ? Comment tirer le meilleur parti de mes employés ? Ces questions et beaucoup d'autres restent sans réponse. Pour ces managers la seule solution au problème est de l'ignorer et de se contenter de « faire avec ». Ils ont reconnu l'existence d'un problème, mais commencent à considérer certains de ces aspects comportementaux des employés comme étant inévitables. Ils s’apparentent à « l'éléphant dans la pièce ». Extrait de l’Ouvrage « Le Top Manager » écrit par Madou Sylla et traduit par Adolé Akpabie Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/LeTopManager/ Pour en savoir plus sur l'auteur : http://madousylla.com/ Pour acheter le livre sur Amazon : bit.ly/LeTopManager1 Pour acheter le livre à Dakar : L'Harmattan Sénégal, Réseau 4 Vents Mermoz, Mona Lisa Ngor, Point Presse Score Sahm
par L'équipe AANL 04 nov., 2022
Beaucoup d'entreprises affichent un slogan fanfaron ou adoptent une déclaration de mission disant que les clients sont leur « priorité numéro un ». (…) Les entreprises les plus remarquables font passer leurs employés avant tout. Elles comprennent que construire une équipe efficace assurera la croissance à long terme et le succès. Au lieu de se concentrer uniquement sur le fait d'attirer le prochain client, elles développeront les plans d'amélioration nécessaires pour stimuler la capacité de pensée innovante de chaque employé. La satisfaction client avec le service ou l'offre commerciale suprême suivra automatiquement. Extrait de l’Ouvrage « Le Top Manager » écrit par Madou Sylla et traduit par Adolé Akpabie Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/LeTopManager/ Pour en savoir plus sur l'auteur : http://madousylla.com/ Pour acheter le livre sur Amazon : bit.ly/LeTopManager1 Pour acheter le livre à Dakar : L'Harmattan Sénégal, Réseau 4 Vents Mermoz, Mona Lisa Ngor, Point Presse Score Sahm
par L'équipe AANL 28 oct., 2022
Le manque d'intelligence d'un dirigeant peut être comparé au fait d'aller à la guerre sans arme. Les chances de perdre la bataille sont beaucoup plus grandes que celle de la gagner. En outre, vous devez faire de la nécessité de travailler à maîtriser de nouvelles compétences chaque jour une priorité. Ne soyez pas complaisants et satisfaits. Faites quelque chose pour vous éduquer dans un nouveau domaine chaque semaine, lisez un bon livre de développement professionnel chaque mois, ou assistez régulièrement à des séminaires de formation de management sérieux. Extrait de l’Ouvrage « Le Top Manager » écrit par Madou Sylla et traduit par Adolé Akpabie Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/LeTopManager/ Pour en savoir plus sur l'auteur : http://madousylla.com/ Pour acheter le livre sur Amazon : bit.ly/LeTopManager1 Pour acheter le livre à Dakar : L'Harmattan Sénégal, Réseau 4 Vents Mermoz, Mona Lisa Ngor, Point Presse Score Sahm
par L'équipe AANL 10 oct., 2022
Bien dans ma peau Comment booster son estime de soi au quotidien La place que tu t’accordes dans l’univers Comme nous l’avons vu ensemble dans l’article « L’estime de soi, c’est la base » ton estime de toi est cruciale car elle détermine la manière dont tu te perçois mais également celle dont tu perçois le monde qui t’entoure. Elle impacte toutes tes interactions, y compris celles que tu as avec toi-même. Effectivement, c’est la manière dont toi-même tu t’évalues, tu t’apprécies et tu t’acceptes. C’est la place que tu t’accordes dans l’univers et à l’échelle de ton microcosme, dans notre société. Tu as peut-être compris, que l’estime de soi était plus importante que la confiance en soi , sinon je t’invite à relire l’ article cité plus haut. Quoi qu’il en soit, garde à l’esprit que la confiance en soi est plutôt de l’ordre de ce qui est affiché et apparent. Elle est liée à l’attitude d’une personne et sera généralement le résultat de l’estime de soi. Très souvent elle sera liée à notre confiance en notre capacité à réaliser quelque chose, à passer à l’action et à réussir . C’est aussi notre capacité à être à l’aise dans notre environnement, dans nos relations et nos interactions (telle qu’elle sera perçu par les autres). Plus une personne a une faible estime d’elle, plus elle sera dans la souffrance Si tu as des doutes sur ton niveau d’estime ou si tu es curieux de savoir ce que dit la science, tu peux l’évaluer grâce à l’échelle de Rosenberg qui propose 10 questions extrêmement simples avec lesquelles tu évalueras ton degré d’accord selon 4 niveaux. Tu peux le réaliser ici . De manière plus terre à terre, plus une personne a une faible estime d’elle, plus elle sera dans la souffrance et plus son estime d’elle-même sera élevée, plus elle sera dans le bien être au quotidien. Mon objectif, c’est que tu sois plutôt, si ce n’est pleinement du côté du bien-être. Alors, écoute-toi . Si tu identifies les signaux suivants, il y’a des fortes chances que tu manques d’estime de toi (dans une certaine mesure, a minima) : Tu ne te trouves pas assez bien Tu ne te sens pas à la hauteur Tu as une forte voix critique Tu te punis Tu te sens souvent coupable Tu privilégies l’opinion des autres Tu privilégies les besoins des autres Tu te compares aux autres Tu fais preuve d’indécision Tu somatises Tu es souvent réactif.ve Tu développes des relations toxiques Tu déprimes, tu as des troubles alimentaires ou des addictions Les éléments qui vont plutôt faire pencher la barre du côté d’une bonne d’estime de toi et de ton bien être sont les suivant : Tu t’apprécies Tu fais preuve de confiance et d’assurance Tu es indulgent et bienveillant envers toi et envers les autres Tu es à l’aise avec tes décisions Tu privilégies ta propre opinion Tu privilégies tes propres besoins Tu évalues tes propres progrès Tu assumes ce que tu veux Tu es bien dans ta peau Tu es moins impacté par ce que font les autres Tu te sens responsable de la manière dont tu te sens et de ce que tu fais Tu as des relations et une vie saine Si tu veux plus de bien-être dans ta vie, inscris-toi ici Il est important que tu comprennes comment tu en es arrivé là Pour pouvoir améliorer ton estime de toi, je pense qu’ il est important que tu comprennes comment tu en es arrivé là où tu en es aujourd’hui . Plusieurs facteurs influencent ton estime de toi : Ton tempérament Ton éducation Ton environnement Tes expériences Tes réussites et échecs Tes relations Tout au long de notre vie, on va avoir des référents externes qui vont plus ou moins nous influencer. Quand on est enfant, ce sont nos parents . Ils détiennent et sont notre vérité. On voit le monde à travers leurs yeux puisque ce sont eux qui nous montrent et nous disent ce qu’est le monde et comment il fonctionne. Par exemple, à l’âge adulte, on peut décider de mettre l’accent sur notre apparence physique parce qu’on nous a répété qu’on était joli. e, ou au contraire parce qu’on le disait d’un frère ou d’une sœur. On peut se juger sur la base de nos résultats professionnels parce que plus jeunes, ce sont nos notes qui nous ont valu de la reconnaissance de la part de nos parents. On peut se faire tout. e petit.e parce qu’on nous a dit que c’était important d’être poli.e, de respecter la parole des autres, d’être discret.e, de ne pas trop parler, de ne pas trop parler fort ou de ne pas être curieux.se. Ayant été élevée dans une famille d’intellectuels africains, les 2 derniers concepts m’ont été inculqués. Qu’on les intègre ou qu’on se révolte contre eux, cela nous influence. À l’adolescence, c’est l’avis de nos amis, de nos pairs qui devient prédominant . Est-ce que nous sommes accepté.e.s dans un groupe ? Est ce qu’on nous trouve cool.s, stylé.e.s ? Est ce qu’on nous invite aux ‘’booms’’ pour ceux qui ont connu ça. Plus tard, normalement, on commence à se détacher un peu plus du regard des autres et à s’accorder davantage de place et d’autorité. Ainsi, notre estime de nous dépendra non seulement de notre tempérament de base mais également de notre discours interne qui est en grande partie acquis. Nous développons ainsi des schémas mentaux qui ne nous appartiennent pas. S’ils sont positifs au départ, c’est tant mieux. Sinon, il est important de les déconstruire, de se regarder et de déterminer ce qui est vrai pour nous, avec bienveillance et indulgence. Si tu veux déconstruire les schémas mentaux qui te desservent, inscris-toi ici Mets en place des systèmes qui te permettent d’améliorer ton estime de toi Une fois que ce travail est fait mon premier conseil pour toi sera d’abandonner l’idée de la perfection et de viser l’excellence. Fais le travail important de déterminer ce que le succès représente pour toi , en te libérant des différents carcans sociaux et passe à l’action en faisant de ton mieux et en apprenant de tes erreurs en toute bienveillance (cf. « L’estime de soi c’est la base »). Au quotidien, protège-toi des influences extérieures négatives et mets en place des systèmes qui te permettent d’améliorer ton estime de toi. Étape1 : Maîtrise ton environnement Sélectionne les personnes qui t’entourent : Élimine ou lorsque ce n’est pas possible limite ton exposition aux personnes toxiques ou qui te plombent le moral Accorde à chacun le temps qu’il mérite et pas celui qu’il souhaite prendre (Exemple : il y’a des personnes avec qui tu peux passer 2 minutes agréables, d’autres 2 heures, 2 jours ou encore plus d’une semaine en fonction de l’intérêt et de l’impact de vos interactions) Sélectionne les émissions que tu écoutes et regardes, elles influeront positivement ou non ton humeur et tes croyances (As-tu vraiment intérêt à regarder des infos alarmistes à longueur de journée ?). Crée un environnement physique qui te corresponde et te stimule (Ce que tu vois au quotidien influence ton cerveau) Étape 2 : Apprends à t’aimer Accorde-toi de l’importance, écoute-toi, fais toi confiance Assume ta place dans le monde Fais-toi plaisir Traite-toi comme un être cher : Pardonne-toi et soi indulgent envers toi-même Change ton discours intérieur : Tu peux utiliser des affirmations le matin, lorsque tu conduis, cuisines, fais du sport, quand tu as du temps libre Demande à une personne bienveillante ce qu’elle apprécie chez toi, note-le et rappelle t’en de temps en temps Prends le temps d’identifier ce que tu apprécies chez toi, note-le et rappelle t’en de temps en temps Étape 3 : Fais des progrès vers ta vision du succès Aies une vision claire et assume-la Mets en place des actions pour t’en rapprocher Crée des habitudes qui te servent Connais tes valeurs, assume-les et prend tes décisions à leur lumière Fais des choses qui t’apportent de la joie Étape 4 : Apprécie le chemin parcouru Fais l’inventaire de tes réalisations qu’elles soient personnelles ou professionnelles (mais aussi qualités et compétences qu’elles révèlent) Célèbre les petites victoires comme les grands Étape 6 : Fais confiance en l’univers et crois en un monde d’abondance et de bienveillance Finalement, dis-toi que nous sommes tous différents et c’est ce qui fait notre richesse. Vouloir être autre chose que toi-même serait un énorme gâchis . Tu priverais le monde de ce qui te rend unique. Fais toi confiance et fais confiance à la puissance créatrice qui t’a mis.e sur une terre. Lorsque tu brilles, tu éclaires d’autre personnes et tu leur montres que c’est possible. La lumière chasse l’ombre ; elle n’éteint pas une autre lumière. Bien au contraire, elle lui donne de la force. Si tu mettre en place les systèmes pour renforcer ton estime de toi, inscris-toi ici
par L'équipe AANL 03 oct., 2022
Un dirigeant efficace doit développer un environnement où tout le monde est désireux d'aider l'organisation à atteindre ses objectifs. Étant donnée la multitude de défis qu'une organisation peut rencontrer tout au long de l'année, le manque de contributions significatives des employés ne devrait pas être l'un d'entre eux. Une fois le bon environnement établi, le Top Manager n'aura pas besoin de prier les employés pour qu'ils atteignent le niveau standard. Ils devraient s'engager volontairement dans la bataille au nom de l'entreprise. Extrait de l’Ouvrage « Le Top Manager » écrit par Madou Sylla et traduit par Adolé Akpabie Retrouvez-nous sur Facebook : www.facebook.com/LeTopManager/ Pour en savoir plus sur l'auteur : http://madousylla.com/ Pour acheter le livre sur Amazon : bit.ly/LeTopManager1 Pour acheter le livre à Dakar : L'Harmattan Sénégal, Réseau 4 Vents Mermoz, Mona Lisa Ngor, Point Presse Score Sahm
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